vendredi 22 janvier 2010

[Genèse]








L’appel de la forêt – QUELQUE PART DANS LES ALPES DU SUD
The call of the wild - SOMEWHERE IN THE SOUTH ALPS

L’histoire de CHILKOOT – La Compagnie Des Pionniers commence véritablement à la fin du XIXème siècle, très exactement au cœur de l’hiver 1897-1898, alors que près de 30 000 chercheurs d’or, venant de San Francisco et d’ailleurs via Skagway en Alaska, s’attaquent au terrible Chilkoot Pass, unique point de passage pour « basculer » vers le Klondike et l’or promis, quelque part du côté de Dawson City au Canada…

Cent ans plus tard, pendant l’hiver 1997-1998, au cœur d’une forêt profonde du Queyras, Luc Royer donne naissance à CHILKOOT – la Compagnie Des Pionniers, peu après avoir vu passer les mushers de la Trans’Alpes, lancés avec leurs attelages de chiens de traîneau sur les traces de l’explorateur Paul-Emile Victor. Après la constitution d’une association et d’un recueil unique d’images d’aventure en noir et blanc « chassées » au Leica avec un ami photographe marseillais, il imagine un programme d’ascensions « sur le fil des 3000 » queyrassins qui va le conduire avec une poignée de pionniers du « troisième millénaire » jusqu’aux sommets de montagnes oubliées, à l'image de celle sur laquelle ils planteront leur drapeau en février 2007, en pleine tempête de neige…

La détermination nécessaire à leurs différentes ascensions et explorations ainsi que le niveau de qualité des équipements emportés les rapprochent alors des pionniers de la « Ruée vers l’or » en leur faisant comprendre notamment que « La vie est une ascension, une montagne d’exigence ».

Après un col « rentré » dans l’histoire, c’est donc désormais une marque de précieux équipements d’aventure qui portera le nom mythique de CHILKOOT.

Tout naturellement, le premier logo CHILKOOT sera illustré en 1998 d’un attelage de chiens de traîneau, symbolisant à lui seul le voyage extraordinaire de ces fameux pionniers de la Ruée vers l’or, parmi lesquels figurait le célèbre écrivain Jack London, auteur notamment, quelques années plus tard, du livre « L’Appel de la forêt ».

Si le logo arbore dans un premier temps un attelage vu de trois-quarts avant, il est très vite remplacé, courant 1999, par un nouvel attelage vu cette fois de profil au musher sans visage que l’on doit au graphiste marseillais Bruno Perrin-Turenne. Un symbole emblématique qui surmonte huit lettres marquées au fer rouge, elles-mêmes soulignées de la mention à vocation communautaire « La Compagnie Des Pionniers ». Cette identité de marque s’inscrit depuis immuablement sur des banderoles, drapeaux, affiches, catalogues et premiers prototypes de vêtements et d’accessoires d’explorations sportives.

1999-2009 - Dix ans de folles pérégrinations, de voyages, d’explorations, de rencontres tous azimuts, parfois jusqu’à l’épuisement pour certains. Dix ans d’errances en quête du fameux concept originel, des sommets queyrassins jusqu’aux forêts profondes des Cévennes.
Et puis, à l’approche de l’hiver 2009-2010, parti seul à vélo sur les traces d’un autre écrivain voyageur de renom - Robert Louis Stevenson (1) – Luc Royer trouve enfin son « filon ». Après avoir bravé trois jours et deux nuits durant le froid et la solitude des forêts et hauts plateaux cévenols, il finalise, cisèle, son concept de marque.
CHILKOOT ou des collections successives d’équipements inspirés des grandes explorations des XIXème et XX siècles, redessinés puis réhabilités à l’aide de matériaux nobles et précieux et enfin façonnés par de grands artisans sous la forme de « programmes courts », très exclusifs (équipements numérotés, limités en nombre et tracés), pour les explorateurs modernes amateurs des plus beaux et des plus précieux objets d’aventure.

Porter ou utiliser un équipement CHILKOOT c’est revendiquer un état d’esprit, un art de vivre ; c’est inscrire aussi ses pas, durablement, dans les traces des pionniers de toutes ces « terra incognita » qui ont fait rêver et battre le cœur des hommes. Des terres découvertes et parcourues par les grands explorateurs à qui l’on doit tous les horizons gagnés, jusqu’au plus lointain d’entre eux à ce jour, celui de la Mer de la Tranquillité, foulé par les pas d’un certain Neil Armstrong, un jour de juillet 1969.

Porter ou utiliser un équipement frappé des huit lettres emblématiques CHILKOOT, c’est partir en voyage, se mettre en mouvement, avant tout pour le plaisir mais aussi en souvenir du voyage extraordinaire réalisé en bateau, à cheval, à pied, en traîneau et en radeau par les chercheurs d’or du Klondike, ces pionniers qui un jour, comme vous, au plus profond d’eux-mêmes, ont entendu L’appel de la forêt.


(1) « Je ne voyage pas pour aller quelque part, mais pour voyager ; je voyage pour le plaisir du voyage. […] L’important, c’est de bouger ; d’éprouver d’un peu plus près les nécessités et les aléas de la vie, de quitter le lit douillet de la civilisation, et de sentir sous ses pieds le granit terrestre avec, par endroits, le coupant du silex. »
« Voyage avec un âne dans les Cévennes » - Récit publié par Robert Louis Stevenson en juin 1879

jeudi 14 janvier 2010