Alors que vient de paraître aux Editions Guérin (les fameux beaux - très beaux même - livres rouges !) la toute première biographie du "Maître" René Desmaison, et que les premiers flocons commencent à tomber sur les Alpes, j'initie à mon tour, avec la lecture des premières pages de ce sublime ouvrage d'Antoine Chandellier, une réflexion relative à "La montagne en direct".
Le secours des Drus, le Linceul, mais aussi et surtout le drame des Grandes Jorasses (cf. 342 Heures dans les Grandes Jorasses - René Desmaison) ou "la montagne en direct" à l'initiative d'un alpiniste de légende, véritable pionnier de la communication...
Communiquer c'est partager. Communiquer c'est transmettre.
Communiquer, c'est aussi faire rêver.
Faire rêver par l'écrit, par les photos, par la radio, par la vidéo...
Je ne les ai pas connus et pourtant, ils sont mes guides, mes inspirateurs, depuis ma plus tendre enfance et mes toutes premières lectures : Gaston Rébuffat, Louis Lachenal, Lionel Terray, mais aussi Roger Duplat et Gilbert Vignes à la Nanda Devi en 1951, et bien sûr René Desmaison, l'alpiniste qui a invité en janvier 1968 (2 ans avant ma naissance !) plus de 3 millions d'auditeurs de RTL à le suivre avec son compagnon de cordée, Robert Flematti, sur les pentes du Linceul.
Et déjà je me prends à regarder du côté de la face Nord de La Saume en imaginant l'ouverture d'une directissime maintes fois rêvée, en hivernal et en direct, à portée de vue du Pic de Rochebrune, sommet de jeunesse d'un certain René Desmaison...