lundi 20 juillet 2009

[Ils ont marché sur La Lune]






















En ce jour de commémoration du fameux « C’est un petit pas pour un homme, un bond de géant pour l’humanité » de Neil Armstrong, il y a quarante ans jour pour jour depuis le sol lunaire de la Mer de la Tranquillité, CHILKOOT fête à sa manière son dixième anniversaire.

Le 20 juillet 1969, tard en soirée (21H56 à Houston et 03H56 à Paris), 600 millions de téléspectateurs étaient comme pétrifiés devant leur petit écran à la vue du grésillement des images en direct de Neil Armstrong marchant sur la Lune au bas de l’échelle du LM Eagle 1.
Un rêve de conquête humaine anticipé quelques années auparavant par Jules Verne(1), Hergé (2) et tant d’autres qui devenait en ce jour d’été 69, sous leurs yeux ébahis, une réalité !

Moins loin de nous mais pour autant aussi près que possible de la Lune depuis un sommet perdu de la Terre, il y a un peu plus de dix ans en arrière, au cours de l’hiver 1998-1999, une poignée de pionniers donnaient naissance à CHILKOOT et initiaient un programme de développement qui allait les conduire sur différents sommets à l'image de celui atteint en février 2005, « en pleine tempête »(3) de neige…



1999-2009 – Ils ont marché sur la Lune.

Dix ans déjà de folles pérégrinations, tous azimuts, « des abysses de la Terre jusqu’à la Lune », parfois jusqu’à l’épuisement de certains, pour tenter d’effectuer un jour, à leur tour, ce premier pas chilkootien, « petit pour l’homme et bond de géant pour » tous les explorateurs modernes.
Un pas qui serait alors synonyme de la naissance concrète d’une marque qui se veut résolument communautaire, engagée pour la planète, en marge des sentiers battus et dédiée à tous les « naufragés volontaires » (4) d’une Terre à la dérive où le paraître prime sur l’être.
Une marque avec laquelle il serait facile d’emboîter le pas aux pionniers des « terra incognita », la tête dans les étoiles bien qu’en chemin vers « les horizons gagnés »(5).

Côté NASA, quarante ans après le premier pas sur la Lune de l’astronaute Neil Armstrong, ils ne sont que 12 hommes au total à avoir fouler le sol lunaire.

Côté CHILKOOT, dix ans de « brainstorming » plus tard, ils sont déjà bien plus nombreux à avoir emboîtés le pas à la poignée de pionniers du premier jour dans cette formidable ascension « de la Terre à la Lune »(1).

En ce jour de commémoration, que toutes celles et ceux qui « ont marché sur la Lune » sous la bannière CHILKOOT au clair de Terre soient ici remerciés chaleureusement pour leur écoute, leur implication, leur contribution, leur générosité, leur patience mais aussi leur enthousiasme.
Depuis dix ans, ils donnent vie progressivement à CHILKOOT – la Compagnie Des Pionniers, un rêve, une marque qui devrait nous permettre un jour d’aller ensemble décrocher la Lune, depuis le sommet des montagnes de la Terre...

Et pour cause, depuis la Lune, « la Terre est bleue comme une orange »(6)...

(1) De la Terre à la Lune – Un roman de Jules Verne - 1865
(2) Objectif Lune et On a marché sur la Lune – des albums de Tintin du dessinateur Hergé – 1953 et 1954
(3) En pleine tempête – un film de Wolfgang Petersen - 2000
(4) Naufragé volontaire – un livre d’Alain Bombard - 1954
(5) Les horizons gagnés – un film de Gaston Rébuffat - 1961
(6) La terre est bleue comme une orange – Extrait du recueil « L’amour la poésie » de Paul Eluard - 1929

jeudi 9 juillet 2009

[C'est beau une ville la nuit]














« Se détacher de la terre et la laisser en bas, loin derrière soi » (1)

A des années lumière des difficultés affrontées par Catherine Destivelle dans les trois ascensions présentées dans le film Au-delà des cimes (cf. le post précédent), nous voilà modestement engagés en famille un soir de juillet dans l’ascension de l’arête intégrale de Saint-Jacques en progression corde tendue – Cotation TF – Niveau 2C max…














Seulement 80 mètres de dénivelé du parking de la Place du Clos jusqu’à la croix en sortie de course !
Pour autant, une pure aventure vécue du haut des bientôt dix ans et sept ans d’Anouk et de Dimitri sur notre petite colline voisine de la ville (un luxe du quotidien même si les nombreuses voies d'escalade de Saint Jacques n'ont rien de celles de Ceüse...).














Du sommet, chacun contemple le lever d’une lune rousse.
Je regarde à présent leur belle frimousse.
C’est beau le regard d’un enfant sur la vie,
C’est beau une ville la nuit (2)

(1) Extrait narratif du film Au-delà des cimes de Rémy Tézier – Narration Bernard Giraudeau (2008)
(2) C’est beau une ville la nuit – Un roman (1988) , une émission de radio et un film (2006) de Richard Borhinger


lundi 6 juillet 2009

[De l’âge de glace jusqu’Au-delà des cimes]














Présenté en 2007 dans le cadre du Festival du film de montagne d’Autrans, j’avais eu l’occasion de découvrir une première fois, dans sa version courte de 52 minutes (le dimanche 3 janvier 2008 sur la chaîne Arte) le film Au-delà des cimes réalisé et produit par Rémy Tézier.

Hier, au soir d’une chaude journée d’été en terres de Vaucluse, j’ai pu voir une deuxième fois ce film d’alpinisme, en grande largeur, sur l’écran « king size » de la salle du cinéma cavaillonnais La Cigale.
Une heureuse projection « cinémotion » à 3 € rendue possible grâce au diffuseur national Pathé.


















90 minutes intimes autour de l’alpiniste Catherine Destivelle ayant nécessité deux mois de tournage, 70 heures d’hélicoptère (notamment piloté par « L’As des as » du vol en montagne Pascal Brun de Chamonix Mont-Blanc Hélicoptère CMBH), 360 hélitreuillages, des plateformes fixées en pleine paroi complétées de bras articulés pour des caméras plongées au cœur des cordées successives du Grand Capucin, du Grépon et enfin du Couloir Couturier à l’Aiguille Verte.

« Se détacher de la terre et la laisser en bas, loin derrière soi »

Des images d’ascensions verticales encore plein les yeux, véritablement gravées dans ma tête au son de la voix inimitable du narrateur éclairé Bernard Giraudeau (acteur, écrivain mais aussi alpiniste auteur notamment de l’ascension du Pic de Bure avec l’immense René Desmaison…), je ne pouvais que partir le soir même avec Anouk et Dimitri, au soleil couchant et rougeoyant de notre petite colline voisine de la ville, dans l’intégrale de l’arête Est de Saint-Jacques pour renouer nous aussi avec ce contact si particulier du rocher…

Un voyage entrepris au cinéma le temps d’un week-end, de L’âge de glace (3) jusqu’Au-delà des cimes