lundi 18 octobre 2010

[La montagne en direct]
















Alors que vient de paraître aux Editions Guérin (les fameux beaux - très beaux même - livres rouges !) la toute première biographie du "Maître" René Desmaison, et que les premiers flocons commencent à tomber sur les Alpes, j'initie à mon tour, avec la lecture des premières pages de ce sublime ouvrage d'Antoine Chandellier, une réflexion relative à "La montagne en direct".

Le secours des Drus, le Linceul, mais aussi et surtout le drame des Grandes Jorasses (cf. 342 Heures dans les Grandes Jorasses - René Desmaison) ou "la montagne en direct" à l'initiative d'un alpiniste de légende, véritable pionnier de la communication...

Communiquer c'est partager. Communiquer c'est transmettre.
Communiquer, c'est aussi faire rêver.
Faire rêver par l'écrit, par les photos, par la radio, par la vidéo...

Je ne les ai pas connus et pourtant, ils sont mes guides, mes inspirateurs, depuis ma plus tendre enfance et mes toutes premières lectures : Gaston Rébuffat, Louis Lachenal, Lionel Terray, mais aussi Roger Duplat et Gilbert Vignes à la Nanda Devi en 1951, et bien sûr René Desmaison, l'alpiniste qui a invité en janvier 1968 (2 ans avant ma naissance !) plus de 3 millions d'auditeurs de RTL à le suivre avec son compagnon de cordée, Robert Flematti, sur les pentes du Linceul.

Et déjà je me prends à regarder du côté de la face Nord de La Saume en imaginant l'ouverture d'une directissime maintes fois rêvée, en hivernal et en direct, à portée de vue du Pic de Rochebrune, sommet de jeunesse d'un certain René Desmaison...


jeudi 3 juin 2010

[Pèlerins du Queyras]





















Pèlerinage en partance, notamment sous la "Crête de la Main de Dieu", au départ de Guillestre le lundi 2 août et à l'arrivée à L'Echalp ("L'échalpée belle") le samedi 7 août.

Pas loin de 25 pèlerins de tous âges seront donc prochainement au départ d'une traversée Sud>Nord de l'Escarton Queyrassin avec pour principales étapes le Val d'Escreins, Ceillac, Saint-Véran et le Col Agnel.














Un pèlerinage dont le tracé a été concocté par CHILKOOT, histoire de faire découvrir aux "gens du Nord", les splendeurs des paysages et le silence des vallons "claux" et pierriers queyrassins.

jeudi 22 avril 2010

[Scoop snowscoot]















Scoop !

Alors que le printemps s’est désormais bien installé et que les stations de ski de l’hexagone ferment les unes après les autres, CHILKOOT décide de dévoiler en avant-première, en plein « closing » de la saison hivernale 2009-2010, l’objet de glisse qui pourrait bien incarner la genèse de son retour, dès la saison prochaine, au sein des très rares fabricants de skis et snowboards (voire de snowscoots) « faits et assemblés à la main, en France »…

L’objet de glisse aujourd’hui dévoilé n’est autre que le très rare et très exclusif snowscoot « CHILKOOT Pumori Nicolas Guitton Pro Model » (4 exemplaires fabriqués en octobre 2001) développé en collaboration avec Franck Pétoud et Alain Stoll d’InsaneToys et le rider Nicolas Guitton pour le 1er Mondial du Snowscoot aux Diablerets).










































Pendant que les designers, conseillers techniques et artisans travaillent et travailleront secrètement à l’élaboration des premiers modèles 2011 sous un soleil de feu, il est Dieu merci toujours possible d’aller « glisser » street, park & trail - ainsi que sur piste pour les « Racers » - un guidon entre les mains…















CHILKOOT envisagerait-elle également une percée à moyen terme sur la scène bmx ?
Pourquoi pas, encore lui faut-elle trouver le pilote de talent susceptible d’incarner ses valeurs, celles de son emblématique « musher sans visage »…

http://chilkootcruisersx.blogspot.com

mardi 20 avril 2010

[La Voie Jackson]















En attendant de pouvoir m’élancer dans une tentative d’ouverture printanière d’une directissime à La Saume, séquence nostalgie à l’aide du visionnage de l’intégrale de la série mythique « La Voie Jackson »…
















Je me souviens avec émotion de ce rendez-vous régulier en 1981 pour mon Père, mon frère et moi-même (j’avais alors 11 ans et mon père 40 - mon âge aujourd’hui !) devant le « petit écran » du domicile familial de la rue Anatole France à Chatenay-Malabry.
Un roman éponyme adapté par son auteur Gérard Herzog pour la télévision et tourné - magistralement pour les moyens techniques de l’époque - en extérieur autour de Chamonix.

« La voie Jackson », une véritable série culte à redécouvrir aujourd’hui en DVD (Coffret de 3 DVD pour 270 minutes au cumul des 20 épisodes) pour tous les amoureux de la montagne et des rapports qui peuvent "se nouer, à la vie à la mort", au sein d’une cordée, à l’aide notamment de la brillante interprétation du trio Guy Marchand, Marie-Josée Neuville et Sami Frey.

« Des petits pas Charlot hein, des petits pas »…

lundi 12 avril 2010

[Saume obsession]













La Saume a toujours été pour mon Père et pour moi une obsession.
Cette imposante montagne - dont la face nord s’élève sur 1400 m juste au-dessus du petit village queyrassin de Ceillac - n’est autre que le "phare de notre port d’attache".

Saume obsession (1), ou l’histoire d’une montagne découverte en famille depuis le col des Estronques un jour d’août 1983 et qui depuis a toujours agi comme un aimant. Depuis l’Ile-de-France, puis pour moi depuis ma Provence d’adoption, La Saume n’a jamais cessé de nous attirer, de nous guider, régulièrement jusqu’à Ceillac et plus régulièrement encore depuis l'acquisition par mon beau-frère et ma soeur du "chalet familial" du hameau de La Clapière.

Depuis notre première ascension avec les Peyre, un jour d’été du milieu des années 80, je n’ai jamais cessé de rendre régulièrement visite à ses pentes et à son sommet atteint tour à tour en famille, avec des amis, en couple, seul.
Mes deux dernières ascensions datent respectivement du 28 septembre 2007 (solitaire) et du 7 avril 2008 (avec Olivier Blache et Baptiste Merlin).

Alors que mon Père vient de nous quitter pour toujours, l’attraction de La Saume se manifeste à nouveau, plus intense que jamais.
Pour lui, il me faudra prochainement reprendre une nouvelle fois la route de Ceillac, ce village de cœur, « notre » village, pour tenter d’ouvrir une nouvelle voie d’ascension, une « directissime » jusqu’au sommet de ce phare, sommet des sommets, montagne de l’Eternel.

Là-haut, je pourrais alors renouer « pas à pas, mètre par mètre, souffle à souffle » (2) avec
« Le regard éternel qui me réchauffait l’âme
Et me l’éclairait tout au soleil éternel.
Rayon d’or éternel d’un soleil éternel,
Regard d’or étérnel d’un printemps éternel
» (3)
…celui de mon Père.




Première photo : Eric Vidal
(Mai 2004 – La Saume vue depuis le village de Ceillac)
http://karibaphotos.com
Seconde photo : Luc Royer
(29 septembre 2007 – Lever de soleil au sommet de La Saume)

(1) Eiger obsession – un livre de John Harlin III – Editions Guérin – Mai 2009
(2) Face Nord – un livre de Saint-Loup – Editions Arthaud - 1950
(3) Extrait d’un texte de Charles Péguy – lu par Christine Fontaine, lors de la cérémonie d’obsèques de Jean-Jacques Royer le 9 avril 2010 à Osny.

samedi 20 février 2010

[Reprise des planches]



A défaut d'une reprise des hostilités (professionnelles), une reprise des planches (à neige comme on le dit chez nos cousins canadiens en cette période de Jeux Olympiques de Vancouver !) en douceur sur les pentes du petit domaine alpin de Ceillac.

Ici, point besoin de recourir à de la neige artificielle en regard de l'important cumul naturel à date et des nouvelles chutes régulières (deux fois une bonne dizaine de centimètres pour la seule semaine dernière).

Une fin de saison qui s'annonce donc tardive et propice à quelques belles sorties en skis de randonnée.

Pour l'occasion, l'équipement PYRENEX Advanced (Mars Glued Jacket & Pant) complété du traditionnel bonnet noir frappé du logo CHILKOOT au musher sans visage étaient de sortie.

L'appel de la forêt ne cesse de s'intensifier !

vendredi 22 janvier 2010

[Genèse]








L’appel de la forêt – QUELQUE PART DANS LES ALPES DU SUD
The call of the wild - SOMEWHERE IN THE SOUTH ALPS

L’histoire de CHILKOOT – La Compagnie Des Pionniers commence véritablement à la fin du XIXème siècle, très exactement au cœur de l’hiver 1897-1898, alors que près de 30 000 chercheurs d’or, venant de San Francisco et d’ailleurs via Skagway en Alaska, s’attaquent au terrible Chilkoot Pass, unique point de passage pour « basculer » vers le Klondike et l’or promis, quelque part du côté de Dawson City au Canada…

Cent ans plus tard, pendant l’hiver 1997-1998, au cœur d’une forêt profonde du Queyras, Luc Royer donne naissance à CHILKOOT – la Compagnie Des Pionniers, peu après avoir vu passer les mushers de la Trans’Alpes, lancés avec leurs attelages de chiens de traîneau sur les traces de l’explorateur Paul-Emile Victor. Après la constitution d’une association et d’un recueil unique d’images d’aventure en noir et blanc « chassées » au Leica avec un ami photographe marseillais, il imagine un programme d’ascensions « sur le fil des 3000 » queyrassins qui va le conduire avec une poignée de pionniers du « troisième millénaire » jusqu’aux sommets de montagnes oubliées, à l'image de celle sur laquelle ils planteront leur drapeau en février 2007, en pleine tempête de neige…

La détermination nécessaire à leurs différentes ascensions et explorations ainsi que le niveau de qualité des équipements emportés les rapprochent alors des pionniers de la « Ruée vers l’or » en leur faisant comprendre notamment que « La vie est une ascension, une montagne d’exigence ».

Après un col « rentré » dans l’histoire, c’est donc désormais une marque de précieux équipements d’aventure qui portera le nom mythique de CHILKOOT.

Tout naturellement, le premier logo CHILKOOT sera illustré en 1998 d’un attelage de chiens de traîneau, symbolisant à lui seul le voyage extraordinaire de ces fameux pionniers de la Ruée vers l’or, parmi lesquels figurait le célèbre écrivain Jack London, auteur notamment, quelques années plus tard, du livre « L’Appel de la forêt ».

Si le logo arbore dans un premier temps un attelage vu de trois-quarts avant, il est très vite remplacé, courant 1999, par un nouvel attelage vu cette fois de profil au musher sans visage que l’on doit au graphiste marseillais Bruno Perrin-Turenne. Un symbole emblématique qui surmonte huit lettres marquées au fer rouge, elles-mêmes soulignées de la mention à vocation communautaire « La Compagnie Des Pionniers ». Cette identité de marque s’inscrit depuis immuablement sur des banderoles, drapeaux, affiches, catalogues et premiers prototypes de vêtements et d’accessoires d’explorations sportives.

1999-2009 - Dix ans de folles pérégrinations, de voyages, d’explorations, de rencontres tous azimuts, parfois jusqu’à l’épuisement pour certains. Dix ans d’errances en quête du fameux concept originel, des sommets queyrassins jusqu’aux forêts profondes des Cévennes.
Et puis, à l’approche de l’hiver 2009-2010, parti seul à vélo sur les traces d’un autre écrivain voyageur de renom - Robert Louis Stevenson (1) – Luc Royer trouve enfin son « filon ». Après avoir bravé trois jours et deux nuits durant le froid et la solitude des forêts et hauts plateaux cévenols, il finalise, cisèle, son concept de marque.
CHILKOOT ou des collections successives d’équipements inspirés des grandes explorations des XIXème et XX siècles, redessinés puis réhabilités à l’aide de matériaux nobles et précieux et enfin façonnés par de grands artisans sous la forme de « programmes courts », très exclusifs (équipements numérotés, limités en nombre et tracés), pour les explorateurs modernes amateurs des plus beaux et des plus précieux objets d’aventure.

Porter ou utiliser un équipement CHILKOOT c’est revendiquer un état d’esprit, un art de vivre ; c’est inscrire aussi ses pas, durablement, dans les traces des pionniers de toutes ces « terra incognita » qui ont fait rêver et battre le cœur des hommes. Des terres découvertes et parcourues par les grands explorateurs à qui l’on doit tous les horizons gagnés, jusqu’au plus lointain d’entre eux à ce jour, celui de la Mer de la Tranquillité, foulé par les pas d’un certain Neil Armstrong, un jour de juillet 1969.

Porter ou utiliser un équipement frappé des huit lettres emblématiques CHILKOOT, c’est partir en voyage, se mettre en mouvement, avant tout pour le plaisir mais aussi en souvenir du voyage extraordinaire réalisé en bateau, à cheval, à pied, en traîneau et en radeau par les chercheurs d’or du Klondike, ces pionniers qui un jour, comme vous, au plus profond d’eux-mêmes, ont entendu L’appel de la forêt.


(1) « Je ne voyage pas pour aller quelque part, mais pour voyager ; je voyage pour le plaisir du voyage. […] L’important, c’est de bouger ; d’éprouver d’un peu plus près les nécessités et les aléas de la vie, de quitter le lit douillet de la civilisation, et de sentir sous ses pieds le granit terrestre avec, par endroits, le coupant du silex. »
« Voyage avec un âne dans les Cévennes » - Récit publié par Robert Louis Stevenson en juin 1879

jeudi 14 janvier 2010