vendredi 30 septembre 2011

[Super Matos…]

…pour Super Intégrale de la Font Sancte. Sur la photo il ne manque plus « que » les boissons et la nourriture (c’est lourd, encombrant mais indispensable).
Quelques anneaux de sangle viendront certainement compléter l’équipement sachant que le choix de la longueur du brin de corde reste à faire (30 m comme sur la photo ou 50 m histoire de pouvoir effectuer le cas échéant des rappels un peu plus longs).
Le « gros » du light est en tous les cas déjà prêt. Il n’y a plus qu’à attendre désormais l’ouverture d’une fenêtre météo à la mi-octobre…

mercredi 28 septembre 2011

[Super Intégrale]


Bien sûr, lorsque l’on parle de « Super Intégrale » on pense tout de suite à celle de Peuterey, cette « course superlative, colossale » comme la qualifie Aymeric Clouet himself dans son reportage publié dans le N°31 du magazine VERTICAL actuellement en kiosques. Moins courante, voire inconnue, cette même qualification pour un itinéraire « sur le fil » d’une arête pas ou peu « courue » entre Val d’Escreins et vallée de Ceillac, tout là-bas, dans le très sudiste Queyras…

Super Intégrale de la Font Sancte, ou cette « ligne rouge » qui chemine sur pas moins de 4 kilomètres entre Col de la Colette Verte (2900 m) et le Pic Nord de la Font Sancte (accessoirement « point culminant » du Queyras avec ses 3385 m) via la crête des Veyres, le col des Rouites, le Pic des Heuvières et le col du Vallon de la Font Sancte.

Une « ligne rouge » - dont la probable « première » traversée reste à réaliser - à deux visages : himalayen (en hiver et au printemps) versant Nord et dolomitique (en été et à l’automne) versant Sud.































Une « première » qui sera tentée « en corde tendue » les 11 et 12 octobre prochains, si une fenêtre météo favorable s’ouvre à ces dates.

Pour l’heure, c’est le choix du meilleur matériel (au gramme prêt), pour une composition « light » idéal du sac, qui fait l’objet de toutes les attentions. Qui veut voyager loin ménage sa monture…

Superleggera pour Super Intégrale…non pas de Tre Cime di Lavaredo mais de la Font Sancte !

A suivre…

vendredi 9 septembre 2011

[Dans les forêts du Queyras]














Après avoir vécu « six mois de cabane » via le livre (1) et le documentaire (2) relatifs à l’ermitage volontaire - dans une isba sur les rives du lac Baïkal - de l’écrivain-voyageur Sylvain Tesson « Dans les forêts de Sibérie », je me prends à rêver d’une pareille « aventure intérieure » dans un chalet perdu, quelque part « Dans les forêts du Queyras »…

18 février 2010 (page 43)

…« La cabane, royaume de simplification »…

…« La forêt resserre ce que la ville disperse »…

5 avril 2010 (page 134)

…« L’ermitage resserre les ambitions aux portions du possible. En rétrécissant la panoplie des actions, on augmente la profondeur de chaque expérience. »…

Et de me souvenir alors d’un propos adressé dans une correspondance par un autre écrivain-voyageur, lui aussi ancien « naufragé volontaire » du Lac Baïkal, Nicolas Vanier (3) : « On ne gagne vraiment que le temps perdu en chemin »…

Clairière secrète, non loin du village d’adoption, là même où un jour d’automne 1997 prenait source la folle aventure CHILKOOT parce que soudainement inspiré par la quiétude du lieu et la simplicité de ce chalet d’alpage, découvert par hasard au sortir d’un vieux sentier non balisé cheminant « Dans les forêts du Queyras »…

(1) Dans les forêts de Sibérie – un livre de Sylvain Tesson – Editions Gallimard, 2011.

(2) Six mois de cabane au Baïkal – un documentaire de Sylvain Tesson et Florence Tran – BO Travail, 2011

(3)www.nicolasvanier.com (Transibérie 1990-1991 / L’odyssée Sibérienne 2005-2006)