Après avoir vécu « six mois de cabane » via le livre (1) et le documentaire (2) relatifs à l’ermitage volontaire - dans une isba sur les rives du lac Baïkal - de l’écrivain-voyageur Sylvain Tesson « Dans les forêts de Sibérie », je me prends à rêver d’une pareille « aventure intérieure » dans un chalet perdu, quelque part « Dans les forêts du Queyras »…
18 février 2010 (page 43)
…« La cabane, royaume de simplification »…
…« La forêt resserre ce que la ville disperse »…
5 avril 2010 (page 134)
…« L’ermitage resserre les ambitions aux portions du possible. En rétrécissant la panoplie des actions, on augmente la profondeur de chaque expérience. »…
Et de me souvenir alors d’un propos adressé dans une correspondance par un autre écrivain-voyageur, lui aussi ancien « naufragé volontaire » du Lac Baïkal, Nicolas Vanier (3) : « On ne gagne vraiment que le temps perdu en chemin »…
Clairière secrète, non loin du village d’adoption, là même où un jour d’automne 1997 prenait source la folle aventure CHILKOOT parce que soudainement inspiré par la quiétude du lieu et la simplicité de ce chalet d’alpage, découvert par hasard au sortir d’un vieux sentier non balisé cheminant « Dans les forêts du Queyras »…
(1) Dans les forêts de Sibérie – un livre de Sylvain Tesson – Editions Gallimard, 2011.
(2) Six mois de cabane au Baïkal – un documentaire de Sylvain Tesson et Florence Tran – BO Travail, 2011