Comme toujours, avant de s’élancer dans une course en montagne, plus
encore lorsque la dite course est une hivernale dans une zone peu (voire pas)
fréquentée et sans refuge ni abri, le débat se focalise autour du temps
(horaire et météorologique…) de réalisation prévisible (pour l’aller et le
retour) et donc du caractère sans bivouac ou avec bivouac potentiel…
Suivant l’expérience et le caractère, la prudence incite souvent à
prévoir le scénario le plus long, c’est à dire deux jours au lieu d’un seul
(cad avec bivouac).
Il en ressort alors un sac « au bord de l’explosion », d’un
volume supérieur à 40 L et d’un poids aux alentours de 18 kilos, « petite
quincaillerie » comprise…
La toute dernière expérience en date prône clairement à l’avenir pour
une radicale cure d’amaigrissement, gage de rapidité et d’aisance (tant sur
neige que sur rocher) et par conséquent susceptible d’offrir de meilleures
garantie de succès de la course, sans parler du portage au confort accru.
En conclusion, voyageons légers et rapides plutôt que lourds et lents…