En attendant la neige, surf session de Ber de Hyères au clair de Lune un dimanche 13 septembre 2008. La nuit tombe et une petite houle rentre dans ce secret spot. The search begins...
mercredi 22 octobre 2008
[Moonsurfer]
En attendant la neige, surf session de Ber de Hyères au clair de Lune un dimanche 13 septembre 2008. La nuit tombe et une petite houle rentre dans ce secret spot. The search begins...
mardi 21 octobre 2008
[Carres en sac]
[Les sentinelles d'altitude]
En attendant l'épisode II, retour sur la version 0 du film "Les Sentinelles d'altitude" montée à l'aide d'images tournées en janvier 2006 lors de reconnaissances à La Saume.
lundi 20 octobre 2008
[Fluid riders]
Une nouvelle saison de ski pour Fluid Riders s’annonce avec la parution du volume 21 du « sublissime » photomazine FLUID.
A la Une de ce numéro d’openning, un point sur le Freeride World Tour, un portrait du mythic rider Seb Michaux ainsi qu’un dossier ski tests Awards présentant une sélection des 40 meilleurs skis 2009 pour faire parler la poudre cet hiver !
Après une quête cavaillonnaise sans succès ce week-end, le luxury magazine tant convoité a enfin été trouvé ce matin dans un kiosque du pôle d’activités d’Aix-en-Provence.
FLUID – Volume 21 (Octobre-Novembre 2008) – 7,20 € - Dans tous les – bons – kiosques.
http://www.freepresse.com/Abonnements.html?univers=ski
mercredi 15 octobre 2008
[Aimer ce (ceux) que nous sommes]

Errances nocturnes devant la lucarne...
Transporté par le dernier opus de Christophe.
Regard sur le monde, des abysses de la Terre jusqu’à la Lune...
“Résonances de l’Inconnu” (1)...dans l’attente d’un “Contact” (2)
Pourquoi entreprendre, pour quoi s’investir, pour qui créer ?
“Pourquoi faut-il toujours escalader pour s’élever ?” (3)
Pourquoi faut-il toujours souffrir pour s'élever ?
Souvenirs des dernières lueurs d’un soleil “A la poursuite d’Octobre Rouge” (4)
Spirales de l’abîme, descente aux enfers, la nuit est sombre, froide...
Au bivouac, on attend tous “Le jour d’après” (5)
"Soleil trompeur” (6), “Dis quand reviendras-tu, dis au moins le sais-tu ?” (7)
“Il y a des jours et des lunes” (8)
Il y a surtout des moments d’égarement, “Comm’si la terre penchait”(9)
Camarde solitude, souffrance psycologique, celles qui ne se voient pas...
Seul, à prendre la nausée, le regard perdu dans un vide abyssal.
Le temps s’égrenne au rythme d’une année sidérale...
Mais “T’aimer fol’ment” (10), toujours, malgré la souffrance,
Fragilisé un peu plus par une cheville blessée
Symptôme d’un équilibre de vie précaire, toujours en quête de l’après
Je regarde vers le ciel, noir Marine
Dis “C’est quand le bonheur ?” (11)
Et puis lire dans ses yeux, que le bonheur, c’est le chemin,
Le regard porté vers elle, une montagne d’amour
et comprendre alors, enfin
Qu’il faut “Aimer ce (ceux) que nous sommes” (12)
Luc Royer - Cavaillon (Mercredi 15 octobre 2008 - 23H24)
(1) Christophe - Résonances de l’Inconnu - un livre de Jean Cléder - LE BORD DE L’EAU éditions - Avril 2006
(2) “Contact” - un film de Robert Zemeckis - 1997
(3) “La montagne intérieure” - un livre de Lionel Daudet - Editions GRASSET - Novembre 2004
(4) A la poursuite d’Octobre Rouge” - un film de John McTiernan - 1990
(5) “Le jour d’après” - un film de Roland Emmerich - 2004
(6) “Soleil trompeur” - un film de Nikita Mikhalkov - 1994
(7) “Dis quand reviendras-tu ?” - une chanson de Barbara - 1963
(8) “Il y a des jours et des lunes” - un film de Claude Lelouch - Avril 1990
(9) “Comm’si la terre penchait” - un album de Christophe - Mercury > Universal Music - 2001
(10) “T’aimer fol’ment” - une chanson de Christophe - Aimer ce que nous sommes - Universal Music
(11) “C’est quand le bonheur” - une chanson de Cali - L’amour parfait - Virgin - 2003
(12) “Aimer ce que nous sommes” - un album de Christophe - Universal Music - 2008
[Sens et essence]
Nul doute, pour atteindre les sommets, c’est toujours «une affaire de cordée»...
Dans l’entreprise, comme en montagne, les ascensions collectives et individuelles nous conduisent souvent à décider et donc à choisir entre plusieurs risques.
«Pour vivre il faut risquer» aimait à dire l’alpiniste et himalayiste de l’extrême Jean-Marc Boivin.
Mais décider, c’est aussi et surtout s’engager individuellement et collectivement dans une voie, dans un projet. Sans projet, sans cap, sans valeur, il n’y a pas d’action collective qui tienne et ce quelque soit le prestige de la marque, du groupe.
La communication a pour principal objectif de donner du sens et donc de l’essence à l’action. A bien y regarder, l’un ou l’autre, voire les deux, brillent souvent par leur absence ou leur manque de clarté dans le monde de l’entreprise.
Heureusement, dès lors qu’il y a explication et donc compréhension du sens du projet, il est possible de parler d’adhésion et donc d’esprit d’équipe. C’est le fameux « tous ensemble » dans une même direction, vers un même but.
En montagne cet esprit d’équipe se concrétise par une cordée engagée en général dans l’ascension d’un sommet. Qui dit cordée dit aussi corde, ce lien magique qui unit, soude, à la vie à la mort, chacun des alpinistes membres de l’équipe.
A l’apogée d’un discours mondial autour d’une nécessaire et obligatoire construction d’un développement durable pour l’humanité, mes différentes expériences en entreprise et en montagne m’ont convaincu qu’il appartient à chacun d’entre nous de construire une nouvelle cordée, une «cordée de rêve», afin de réussir ensemble, demain, de nouvelles voies qui viendront compléter, renforcer, les précédentes réalisations et servir au mieux les intérêts d’une marque, d’un groupe, d’une entreprise et de ses collaborateurs.
L’éditeur chamoniard Michel Guérin avait pour habitude de conclure chacun de ses courriers par la conviction suivante :
«La montagne est un lieu et un lien».
Dans un même registre, je me risque à faire le parallèle professionnel suivant :
«L’entreprise est un projet et un lien».
Sinon, pourquoi entreprendre, pour quoi s’investir ?
Et si la communication était tout simplement le meilleur carburant de l’entreprise ?
mercredi 8 octobre 2008
[Attention, ça tourne]
Après l’épisode 1 de 8 minutes du film « Les Sentinelles d’altitude », Baptiste Merlin travaille au montage de l’épisode 2 à partir des images réalisées lors des expés SAUME 08 et FORFOUR 08.
Le teaser sera à découvrir prochainement sur le blog…
Le teaser sera à découvrir prochainement sur le blog…
Prochaines réalisations autour d’une série d’interviews des protagonistes histoire de revenir sur CHILKOOT, la genèse du projet PCQR ainsi que les expériences vécues lors des différentes étapes.
[Deux sommets sinon rien]
Le jour 2 de l’expé « Forfour 08 » commence par une méprise. Le quatuor attaque sitôt le col la montée vers ce qu’ils pensent être la Pointe d’Escreins. Après une redescente de celle qui se révèlera plus tard un sommet secondaire et une traversée de pierriers (un de plus !) pour rejoindre le toboggan d’accès à la conque de Panestrel, Luc (parti seul vers un col sans nom ayant renoncé au sommet du Panestrel pour cause de cheville en délicatesse) découvre non sans étonnement qu’il s’agit là du col des Houerts (2871 m) et que la Pointe d’Escreins s’inscrit fièrement par conséquent sur sa droite.
Au final, chacun des deux groupes réalisera donc deux sommets. Mortice et Pointe d’Escreins (3038 m à 11H20 le J2) pour Luc et Mortice et Panestrel pour Olivier, Baptiste et Raphaël, ces derniers atteignant non sans mal le sommet pyramidal du Pic Panestrel (3254 m) à 12H30 le lundi 6 octobre.
Au final, chacun des deux groupes réalisera donc deux sommets. Mortice et Pointe d’Escreins (3038 m à 11H20 le J2) pour Luc et Mortice et Panestrel pour Olivier, Baptiste et Raphaël, ces derniers atteignant non sans mal le sommet pyramidal du Pic Panestrel (3254 m) à 12H30 le lundi 6 octobre.
Après un regroupement en contrebas de la Pointe d’Escreins, la longue descente jusqu’au parking de Basse Rua s’effectue sans encombre par le sentier du Col des Houerts et le vallon de la Selette.
Les voitures esseulées au parking de Basse Rua sont rejointes à 16H42 après une heure et quarante cinq minutes pour dévaler les 1219 m de dénivelé.
Les voitures esseulées au parking de Basse Rua sont rejointes à 16H42 après une heure et quarante cinq minutes pour dévaler les 1219 m de dénivelé.
[On the rocks]
Après avoir renoncés à une descente jusqu’aux séduisantes et confortables rives du Lac Vert, le choix de la remontée au col s’avère décevant. Pas le moindre espace de terre en replat pour poser enfin le paquetage…
Que des cailloux avec en prime de fines et glaciales plaques de neige !
Et un bivouac « on the rocks », un !
Résignés, fourbus, le bivouac est progressivement installé vers 20H30 à la lueur des frontales.
Olivier et Baptiste étrennent leurs flambants neufs sursacs rouges Mountain HardWear. Luc empile les couches au sein de son vieux sursac vert « Cyrano » Gore-Tex aux anciennes couleurs Bleu – Blanc – Rouge de l’équipementier Millet. Matelas autogonflant Thermarest Prolite 3 Regular, duvet Pyrenex Alpine 1200 et enfin sac « à viande » en soie sans oublier les couches directes sur le corps avec notamment le best-seller de la soirée pour les quatre compagnons de cordée, j’ai nommé la Pyrenex Camp 4 Jacket ! Compacte et pourtant tellement chaude. Un sommeil de plomb dans un écrin de plume…Eldeven by Pyrenex…
Le réveil sera humide pour le seul Raphaël dont le modeste sursac en nylon aura eu pour effet de retenir une condensation tropicale ! Trempé jusqu’aux os le garçon au petit matin mais toujours le sourire. Quel mental !
Que des cailloux avec en prime de fines et glaciales plaques de neige !
Et un bivouac « on the rocks », un !
Résignés, fourbus, le bivouac est progressivement installé vers 20H30 à la lueur des frontales.
Olivier et Baptiste étrennent leurs flambants neufs sursacs rouges Mountain HardWear. Luc empile les couches au sein de son vieux sursac vert « Cyrano » Gore-Tex aux anciennes couleurs Bleu – Blanc – Rouge de l’équipementier Millet. Matelas autogonflant Thermarest Prolite 3 Regular, duvet Pyrenex Alpine 1200 et enfin sac « à viande » en soie sans oublier les couches directes sur le corps avec notamment le best-seller de la soirée pour les quatre compagnons de cordée, j’ai nommé la Pyrenex Camp 4 Jacket ! Compacte et pourtant tellement chaude. Un sommeil de plomb dans un écrin de plume…Eldeven by Pyrenex…
Le réveil sera humide pour le seul Raphaël dont le modeste sursac en nylon aura eu pour effet de retenir une condensation tropicale ! Trempé jusqu’aux os le garçon au petit matin mais toujours le sourire. Quel mental !
[Passage à l’Houerts]
La modification du trajet initial sitôt l’entrée dans le vallon Laugier – à savoir l’ascension du Col de la Coulette pour rejoindre l’itinéraire de crête de la Pointe Pastourlet en lieu et place du sentier direct au creux du vallon Laugier – aura eu pour effet de rallonger le temps nécessaire pour rejoindre le Col de Serenne.
Conséquence direct, une traversée déjà bien tardive du plateau lunaire du « massif » de la Mortice avec une arrivée au sommet Nord (3186 m) vers 19H00 dans un vent venu tout droit de Sibérie.
Débuts d’onglets pour Baptiste et Luc pendant toute la durée du passage à l’Houerts…
L’approche du crépuscule oblige la cordée à renoncer à l’ascension du dolomitique Pic des Houerts et à débouler le difficile couloir de la Mortice en direction du Lac Vert, côté Ubaye.
Les dernières lueurs du soleil couvrent tour à tour d’un chapeau rouge les pointes sommitales du Pic Panestrel et des Pics Sud et Nord de la Font Sancte. Le spectacle de feu est à couper le souffle et lui succède immédiatement une nuit obscure laissant les quatre grimpeurs dans leur pénible travail de descente d’éboulis.
Au prix d’efforts de mineurs et à la pâle lueur bleuté des ampoules LED de leur frontale, Raphaël tout d’abord, puis Luc, Olivier et enfin Baptiste atteignent le col sans nom à l’aplomb immédiat du Pic des Houerts (ils sont alors persuadés d’être au Col des Houerts), point final de leur passage à l’Houerts. La quête d’un espace de bivouac commence…
Conséquence direct, une traversée déjà bien tardive du plateau lunaire du « massif » de la Mortice avec une arrivée au sommet Nord (3186 m) vers 19H00 dans un vent venu tout droit de Sibérie.
Débuts d’onglets pour Baptiste et Luc pendant toute la durée du passage à l’Houerts…
L’approche du crépuscule oblige la cordée à renoncer à l’ascension du dolomitique Pic des Houerts et à débouler le difficile couloir de la Mortice en direction du Lac Vert, côté Ubaye.
Les dernières lueurs du soleil couvrent tour à tour d’un chapeau rouge les pointes sommitales du Pic Panestrel et des Pics Sud et Nord de la Font Sancte. Le spectacle de feu est à couper le souffle et lui succède immédiatement une nuit obscure laissant les quatre grimpeurs dans leur pénible travail de descente d’éboulis.
Au prix d’efforts de mineurs et à la pâle lueur bleuté des ampoules LED de leur frontale, Raphaël tout d’abord, puis Luc, Olivier et enfin Baptiste atteignent le col sans nom à l’aplomb immédiat du Pic des Houerts (ils sont alors persuadés d’être au Col des Houerts), point final de leur passage à l’Houerts. La quête d’un espace de bivouac commence…
[A la poursuite d’Octobre Rouge
L’expé « Forfour 08 » s’est transformée au final en course poursuite. Le parcours prévu, résolument ambitieux, n’a pu être tenu à 100% pour cause de volonté collective d’atteindre, coûte que coûte, le quatrième et pyramidal sommet inscrit au programme de cette 2ème étape de la PCQR.
Du haut de ses 3254 m et au crépuscule du dimanche 5 octobre, le Pic de Panestrel avait des allures d’Octobre Rouge…
Une randonnée de haute route, sur le fil des 3000 du Val d’Escreins, dont le rythme aura été soutenu (11 heures de marche le premier jour et 8 heures le second).
La marche forcée à la poursuite d’Octobre Rouge aura tout de même permis d’atteindre 3 sommets sur les 4 programmés initialement :
J1
> Mortice (3186 m)
4 au sommet (LR / OB / BM / RR)
(et « impasse » sur l’ascension du Pic des Houerts - 3235 m - faute de temps avec arrivé à la frontale au site de bivouac à 20H30)
J2
> Pointe d'Escreins (3038 m) 1 au sommet (LR)
et en parallèle
> Pic de Panestrel (3254 m) 3 au sommet (OB / BM / RR)
Après les forfaits de dernière minute de Frédéric Muller puis d’Eric Verrier, la cordée « Forfour 08 » était composé des quatre membres suivants :
Olivier Blache
Baptiste Merlin
Raphaël Raymond
Luc Royer
Du haut de ses 3254 m et au crépuscule du dimanche 5 octobre, le Pic de Panestrel avait des allures d’Octobre Rouge…
Une randonnée de haute route, sur le fil des 3000 du Val d’Escreins, dont le rythme aura été soutenu (11 heures de marche le premier jour et 8 heures le second).
La marche forcée à la poursuite d’Octobre Rouge aura tout de même permis d’atteindre 3 sommets sur les 4 programmés initialement :
J1
> Mortice (3186 m)
4 au sommet (LR / OB / BM / RR)
(et « impasse » sur l’ascension du Pic des Houerts - 3235 m - faute de temps avec arrivé à la frontale au site de bivouac à 20H30)
J2
> Pointe d'Escreins (3038 m) 1 au sommet (LR)
et en parallèle
> Pic de Panestrel (3254 m) 3 au sommet (OB / BM / RR)
Après les forfaits de dernière minute de Frédéric Muller puis d’Eric Verrier, la cordée « Forfour 08 » était composé des quatre membres suivants :
Olivier Blache
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Raphaël Raymond
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